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A la carte


Le droit

 













Les Communicants publics ont désormais leur code

Les textes relatifs aux relations entre l'administration et le public sont maintenant codifiés sur la base de l'ordonnance du 23 octobre 2015 pour la partie législative et le décret du même jour pour la partie règlementaire.

Le rassemblement de nombreux textes épars dans un même document devrait considérablement sécuriser l'action des communicants.

Le code



Les journalistes municipaux n'ont pas droit à la carte de presse

Le sujet du statut a été abordé aux assises du journalisme qui viennent de se tenir du 21 au 23 Mai 2008 à Lille.

Employés par la ville, les “journalistes municipaux” ne répondent donc pas à la clause de conscience imposée par la charte du journalisme. Ils sont plus de 5000 dans ce cas-là: Un obstacle à l’attribution de la carte de presse.

 

En savoir plus

Le droit à l'image

Pour les personnes

Le fait de reproduire l'image d'une personne sans avoir eu son autorisation est interdit (Article 9 du Code Civil). Dès lors qu'une personne est identifiable, il n'est pas nécessaire de démontrer le moindre préjudice. Si des personnes sont reconnaissable il est impératif de demander leur autorisation (écrite) pour la publication de la photo (ou celle du représentant légal s'il s'agit d'enfants).

Cependant, la jurisprudence a mis deux réserves au principe énoncé.

1) S'agissant d'une réunion publique ou d'une manifestation collective dans un lieu public, la publication d'une photo est possible dès lors que le cliché n'est pas centré sur une personne. A noter qu'une rue, une place et même une plage sont considérés comme espaces publics (TGI Paris 18 mars 1971)

2) De même une personne publique (élu, acteur, sportif...), dans l'exercice de ses fonctions, ne peut s'opposer à la publication afin de satisfaire "au besoin légitime d'information du public" (TGI Nanterre 6 Avril 95).

Pour les biens

Le propriétaire d'un bien a un droit absolu sur l'image de ce bien. Il est donc nécessaire de demander l'autorisation de diffusion de la photographie.

Ainsi la compagnie Eiffage du viaduc de Millau (CEVM) a demandé par voie d'huissier à un magazine aveyronnais le retrait de la vente d'une publication consacrée au plus haut ouvrage d'art du monde. Dans un courrier adressé à Aveyron Magazine, le 22 juin 2007, le directeur d'exploitation du viaduc de Millau rappelle que sa société "dispose des droits exclusifs d'utilisation de l'image" de l'ouvrage long de 2,46 km et culminant à 270 m au dessus du Tarn.

Moralité, lorsqu'une collectivité contribue au financement d'un ouvrage (ne serait-ce qu'en finançant les routes d'accès comme dans le cas d'espèce), il sera prudent de prévoir par convention les conditions d'utilisation des droits à l'image.


La Communication en période préélectorale

Un petit memento

Ces restrictions concernent toutes les élections, nationales et locales, à l'exception des élections partielles.

Période précédant le premier jour du mois de l'élection

Interdit

Autorisé

Obligatoire

1 an

Le local attribué à l'opposition municipale est destiné à préparer le travail sur les délibération. Il ne peut pas servir de permanence électorale

Sont interdits les dons des personnes morales aux candidats, à l'exception de ceux des partis politiques


Le candidat à une élection ne peut recueillir de fonds en vue de son financement que par l'intermédiaire d'un mandataire

6 mois

Est interdite, sur son territoire, toute campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d'une collectivité intéressée par le scrutin
(Code électoral L52-1 alinéa 2)
Deux critères permettent de déterminer les évènements concernés:
1) Est-ce que l'opération de communication concernée pésente ou non un caractère habituel?
2) Concernant les publications, s'agit-il d'un contenu de pure information, ou au contraire son contenu peut être rattaché à l'élection?

Un document financé sur le compte de campagne du candidat peut vanter ses réalisations
(loi du 3 janvier 2001)

Le magazine municipal doit respecter le principe de neutralité. Il en est de même pour le droit d'expression de l'opposition

3 mois

Aucun numéro d'appel téléphonique ou télématique gratuit ne peut être porté à la connaissance du public par un candidat ou une liste de candidat à leur profit
(Code électoral L50-1)

Tout affichage relatif à l'élection est interdit en dehors des emplacements réservés par l'autorité municipale, sous peine d'amende
(Code Electoral L51)

Est interdite toute publicité commerciale par la voie de la presse ou des moyens de communication audiovisuelle à des fins de propagande électorale
(Code Electoral L52-1)

Le marketing téléphonique est autorisé

Les sites internet

Les articles de presse favorables à un candidat

La publicité par voie de presse pour solliciter des dons destinés au financement de la campagne du candidat


Pendant la campagne électorale

Tracts

La publication de sondages est interdite la veille et le jour du scrutin
(loi du 19/02/2002)

Affichage des candidats autorisé seulement sur les panneaux électoraux officiels

 

 

Les comptes de campagne

Voir également le site de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques qui expose la règlementation de façon détaillée.

http://www.cnccfp.fr/

Pas de blogs de campagne sur les sites de médias!

La Commission des comptes de campagne a fait savoir,  que les candidats aux législatives prennent un risque en tenant des blogs de campagne sur des sites de médias. Ils pourraient en effet voir invalider leurs comptes de campagne, ce qui pourrait les priver de tout remboursement de leurs frais, voire entraîner l'invalidation de leur élection. Avoir un blog sur ce type de site "peut s'apparenter à un don de personnes morales de la part du média, ce qui est interdit", a expliqué une porte-parole de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.

L'Express.fr, qui avait invité Najat Vallaud-Belkacem (PS), Marielle de Sarnez (MoDem) et Arno Klarsfeld (UMP), tous trois candidats aux législatives, à tenir des blogs sur son site, a été le premier à faire les frais de cette doctrine de la Commission. «L'Express» a jeté l'éponge et fermé mardi ces blogs en déclarant le regretter. (La Gazette 8/06/2007)

Le journal de la collectivité

La publication d'un journal par une collectivité relève de la loi sur la presse du 29 juillet 1881. Cependant cette liberté fait l'objet d'une jurisprudence spécifique détaillée dans la réponse ministérielle du 5 septembre 2006.

Ainsi, répondant au député Eric Raoult sur les règles régissant les bulletins municipaux d'information, le ministre délégué aux collectivités territoriales indique que:

"L'information dispensée par une collectivité territoriale sur les affaires relevant de sa compétence constitue une mission de service public (CE, 10 juillet 1996, n° 140606). À ce titre, le contenu des messages diffusés, quel qu'en soit le support, doit rester dans les limites des attributions légales détenues par le responsable de l'information de la collectivité en cause (CE, 11 mai 1987, n° 62459, Divier). Ainsi, le juge administratif a annulé une décision d'un maire de publier dans le journal municipal un éditorial exclusivement consacré à des questions de politique nationale et totalement étranger à la gestion municipale (TA de Lyon, 6 octobre 1992, Lavaurs). Dans le même sens, la décision du président d'un conseil général de diffuser un document de propagande électoral en vue d'un scrutin national est illégale (CE, 25 avril 1994, n° 145874). À la lumière de la jurisprudence, il ressort que la politique de communication d'une commune doit être guidée par l'intérêt local. Il appartient aux préfets, dans le cadre du contrôle de légalité qu'ils exercent sur les actes des autorités communales, d'apprécier le caractère litigieux des publications et de donner les suites qui s'imposent le cas échéant en déférant au juge administratif les décisions de publier des articles traitant de sujets étrangers aux affaires de la commune et relevant de l'État ou d'autres collectivités territoriales. Par ailleurs, tout contribuable de la commune pourrait avoir intérêt à saisir le juge administratif s'il estime que l'utilisation des deniers communaux n'est pas conforme au critère de l'intérêt local que les publications de la commune doivent respecter." Rép.min. à Q.E. n° 97804, J.O.A.N. du 5 septembre 2006

Le dépôt légal

Le dépôt légal est l'obligation pour tout éditeur, imprimeur, producteur, distributeur, etc..., de déposer chaque document qu'il édite, imprime, produit à la BnF ou auprès de l'organisme habilité à recevoir le dépôt en fonction de la nature du document. Le dépôt légal à la BnF est organisé pour permettre la collecte et la conservation des documents de toute nature afin de constituer une collection de référence consultable dans les salles de la bibliothèque, la constitution et la diffusion de la Bibliographie nationale française.

www.bnf.fr

Le journal - Expression de l'opposition

Deux textes sont applicables:

Dans les mairies

Article L2121-27-1 du Code général des Collectivités territoriales - Créé par Loi n°2002-276 du 27 février 2002 - art. 9

Dans les communes de 3 500 habitants et plus, lorsque la commune diffuse, sous quelque forme que ce soit, un bulletin d'information générale sur les réalisations et la gestion du conseil municipal, un espace est réservé à l'expression des conseillers n'appartenant pas à la majorité municipale. Les modalités d'application de cette disposition sont définies par le règlement intérieur.

Dans les Conseils généraux

Article L3121-24-1 du Code général des Collectivités territoriales - Créé par Loi n°2002-276 du 27 février 2002 - art. 9

Lorsque le département diffuse, sous quelque forme que ce soit, un bulletin d'information générale sur les réalisations et la gestion du conseil général, un espace est réservé à l'expression des groupes d'élus. Les modalités d'application de cette disposition sont définies par le règlement intérieur.

Qui peut être directeur de la publication?

En vertu de l’article 6 de la loi du loi du 29 juillet 1881 sur la presse, le directeur de publication est obligatoirement le représentant légal de l’entreprise éditrice, c'est à dire le maire ou le président dans une collectivité.

Il existe cependant une exception si le maire ou le président de la collectivité est parlementaire. Le second alinéa précise dans ce cas que le directeur de la publication doit être choisi au sein des membres de l’assemblée délibérante.

Quel est le taux de TVA applicable à nos périodiques?

Ref: articles 256 et 298-8 du code général des impôts.

1) Réalisation du périodique

Le taux de 5,5% s'applique sur les travaux de composition et d'impression (y compris la livraison), mais uniquement pour les écrits périodiques.

Attention cependant, les travaux relatifs à la conception du document (Rédaction, pubs et photos) sont taxés au taux plein de 19,6%, de même que la mise sous plis et le routage.

2) Si le périodique en question est vendu, le prix de vente est taxable à 2,1% en métropole et à 1,05% dans les DOM TOM sous réserve de bénéficier d'un numéro de Commission paritaire.

A noter: Si vous avez payé 19,6% au lieu de 5,5%, il est possible de recouvrir le trop versé de TVA. Il est possible de le faire pour les deux dernières années civiles, y compris l’année en cours. Il est cependant nécessaire de demander aux fournisseurs de refaire les factures au taux de 5,5%. Dès l'obtention de ces pièces, il faut réclamer au Trésor public le trop versé de TVA.

Est-il possible d'obtenir un numéro de commission paritaire?

ATTENTION : la CPPAP (commission paritaire des publications et agences de presse) ne prend pas en compte les magazines municipaux dans ses registres. La gratuité du support étant un des motifs rédhibitoires de refus d'admission au régime économique des publications demanderesses. Sauf si vous faîtes payer votre édition !

Toutes les réponses sur le site de la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP)

http://www.cppap.fr/

Quel délai pour l'acheminement des bulletins municipaux par La Poste?

Question écrite n° 03072 du sénateur Jean-Michel Baylet (Tarn-et-Garonne - RDSE) publiée dans le JO Sénat du 10/01/2008 - page 59 M. Jean-Michel Baylet attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi sur le problème des délais d'acheminement des Bulletins municipaux par La Poste. En effet, ces documents, utiles à la vie démocratique locale, connaissent un traitement identique aux routages publicitaires commerciaux. Il en résulte des délais de distribution particulièrement longs ne permettant pas d'informer instantanément les administrés. Les élus constatent parfois trois semaines entre la signature du contrat et l'ordre de distribution. Afin de permettre un meilleur fonctionnement du service public et contribuer à une diffusion rapide des informations municipales, il lui demande ce qu'elle envisage comme mesure réglementaire efficace.

Réponse du Ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi * publiée dans le JO Sénat du 23/10/2008 - page 2116 L'offre « Municipost » a été élaborée en 2004 afin de répondre spécifiquement aux besoins de communication des petites communes de France, notamment en ce qui concerne la diffusion des bulletins municipaux. Cette offre de communication non adressée de proximité comporte deux produits : « Municipost standard » et « Municipost Plus », qui cible également les boîtes aux lettres sur lesquelles est apposé un autocollant « Stop ». La signature, le dépôt et la facturation sont effectués simultanément au guichet de n'importe quel établissement postal du département de diffusion. Cette procédure a été mise au point en collaboration avec la direction générale de la comptabilité publique. Toute collectivité locale peut, en outre, bénéficier d'un règlement différé sur simple demande. Dans ces conditions, la facture est émise après distribution du bulletin municipal. Bien évidemment, il existe un délai incompressible de quelques jours nécessaires aux traitements logistique et informatique. Dans le cas général, la commune peut contracter avec le centre de distribution jusqu'au mercredi midi précédant la semaine de diffusion, soit 3 jours ouvrés avant le lundi du début de distribution. Pour une contractualisation auprès d'un autre établissement postal du département, le délai est porté à 6 jours ouvrés. Pour les communes de plus de 6 000 habitants, La Poste propose deux offres spécialement adaptées : « Geo » et « Geo Public Plus ». « Geo » permet d'atteindre toutes les boîtes aux lettres accessibles de la commune et « Geo Public Plus » permet, en outre, l'accès aux boîtes aux lettres « Stop-pub ». Dans tous les cas, les mairies peuvent obtenir toutes les précisions utiles auprès de leur interlocuteur courrier habituel.